Gestion des déchets dans les bananeraies

Les bananes ne sont pas cultivées en Suisse, mais dans des pays tropicaux comme la République dominicaine, le Pérou ou l'Équateur, et nombreuses sont les personnes qui ne savent pas à quoi ressemble une bananeraie.

Les bananes poussent en régime sur des bananiers. Elles sont coupées encore vertes puis transportées en Suisse, où elles sont laissées à mûrir avant d'être présentées en magasin.

La culture des bananes génère des déchets, organiques et plastiques. Ces derniers proviennent de l'emballage utilisé pour protéger les régimes de bananes.

En 2022, nous avons mené une enquête auprès des entreprises de production de bananes qui nous approvisionnent. Il en ressort qu'elles sont déjà nombreuses à faire des efforts pour rendre leurs plantations plus durables et surtout sans déchets. Les plantations bio s'en sortent particulièrement bien. Huit entreprises de production avec 19 plantations au total ont participé à l'enquête.

Les déchets organiques, se composant de restes de plantes et de bananes abîmées, sont recyclés et compostés à 84% en moyenne. C'est même 99% dans les plantations bio.

Les déchets non organiques produits dans les plantations sont principalement constitués de "matériaux de protection", appelés "bunch protectors", et de fil. Les régimes de bananes sont engainés sur les palmiers dans ces sacs en plastique (bunch protectors). Ces matériaux sont déjà recyclés à 70% chez nos productrices et producteurs. Dans les plantations bio, 90% des déchets non organiques sont recyclés. Le plastique recyclé est ensuite utilisé dans la production de réservoirs d'eau ou d'éviers. Pour garantir le niveau déjà élevé de recyclage du plastique et l'améliorer encore, Coop fait procéder à des contrôles externes annuels, qui portent également sur cet aspect.

Sept des huit producteurs interrogés forment en outre leur personnel au moins une fois par an sur le thème de la gestion des déchets.